lundi 10 novembre 2008

petites nouvelles courtes

Mon atelier de photo avance vraiment bien. Dimanche passe j'ai rapporte les photos develloppe aux jeunes et ensemble nous avons choisis les meilleurs pour l'expo. Puis ils ont ecris un texte expliquant leurs photos ou racontant une histoire en relation avec leurs photos. L'expo est le 23 et le 28... ça avance a grand pas! Et là je suis super mega occuppé! Ça va passer vite le dernier moi!

Denilson, mon coloc jongleur est reparti, apres 2 mois de coabitation, ca fait un p'tit quelque chose. Surtout qu'on s'est dit bye dans l'apres-midi quand moi je partais travailler et que quand je suis revenu le soir, il etait parti. Il y avait une note sur la table et trois balle de tennis. J'ai pleuré. Il m'a vraiment donne une tres belle et bonne energie pour bien terminer mon voyage. Il a ete un maitre pour moi, si jeune et avec tan de sagesse!

Mercredi nous faisont une sortie avec les jeunes de la rue. Ils appel ca ici un Paseo. Nous allons sortir de la ville aller dans un genre de camp de vacance ou il y a piscine, et terrain de jeux pour le foot et le volley (aussi tres tres populaire ici). Ca va etre cool!

Ma journee avec Leo et Ruben

Leo et Ruben son deux jeunes gay de 22 ans qui vivent dans les rues du centre-ville de Lima. Il font partient des jeunes que nous allons rencontrer chaque Lundi dans le quartier Chinoi.Ils sont vraiment sympatique et je les ai donc invité a passer la journee de vendredi avec moi. Nous sommes alle au marche puis ils ont fait a manger, nous avons ecouter un film (Bratz!) et ils se sont deguises avec mes vêtements et nous avons fait un shooting de photos. (ces photos viendrons bientot).


samedi 18 octobre 2008

Atelier

J'ai commencé mon atelier de photo la semaine passée. Je tiens à commencer ce message en remerciant vraiment très sincèrement toutes les personnes qui ont fait un don suite à mon appel. J'ai vraiment été agréablement surprise quand j'ai ouvert la boîte que mon père m'a fait parvenir. J'en ai plus qu’assez pour faire mon atelier et en plus aux jeunes les plus intéressés, je pourrai leur faire cadeau d'un appareil qu'ils pourront garder. Aussi il y a Patty et Tuany, avec qui je travaille dans la rue, qui seront très heureuses d'avoir chacune un appareil pour leur travail. Dans la rue, nous aimons bien garder en souvenir certains événements ou rencontres. Comme il est toujours risqué de traîner un appareil numérique, de petits appareils à pellicules comme j'ai reçu c'est vraiment parfait.

« Mais Val, comment ça s'est passé ton premier atelier??? » Je vous entends quasiment le dire tous en même temps.
Bien, ça s'est bien passé. Quand je suis arrivée, les jeunes étaient déjà tous arrivés et m'attendaient. J'ai décidé qu’à chaque atelier j'allais apporter ce qu'on appelle ici un « refesco », qu'on pourrait traduire par une collation. J'ai donc acheté des pommes du jus d'orange (style SunnyD parce que c'est pratiquement tout ce qu'il y a comme jus d'orange pas trop cher) et des biscuits à l'avoine et au chocolat. Bon, c'est pas mon idée d'une collation vraiment saine, mais considérant qu’habituellement ils n'ont droit qu'à un verre de boisson gazeuse et rien d'autre... J'ai donc, en arrivant, distribué les pommes, ce qui est en fait pour la plupart leur déjeuner aussi, puisque plusieurs ne mangent pas le matin à la maison. Puis j'ai donc collé au mur les photos que j'avais choisies pour discuter avec eux, et je leur ai demandé de venir les regarder et d'en choisir une qui les attirait plus que les autres et de bien réfléchir au pourquoi. De retour à leur place, je leur ai demandé d'expliquer, chacun leur tour, au groupe pour quoi ils avaient choisi telle ou telle photo. Nous avons comparé les photos, divisés en catégorie, parlés des différences et des ressemblances, des messages qu'elles dégagent, etc.

Après la collation jus-biscuit, nous avons fait un atelier de bricolage. À partir de rouleaux de papier de toilettes vides, nous les avons pliés pour qu'il devienne un genre monocle carré que nous avons décoré. Un petit objet simple que je leur ai fait faire pour qu'ils puissent durant cette semaine jusqu'au prochain atelier, se pratiquer à voir les choses dans un cadre, pour les aider à visualiser les photos qu'ils pourraient prendre la semaine prochaine avec la vraie caméra. Ils ont adoré l'idée et surtout le bricolage.

Cette semaine, je dois leur donner les appareils, mais je n'avais encore aucune idée de l'activité que je ferrais avec eux. Comme la nuit porte conseil, je me suis levée avec une idée. Je dois, avant de leur donner les appareils, leur donner des conseils sur comment les utiliser. J'apporterai donc des photos qui ont été prisent avec le même type d'appareil pour donner des exemples. Je vais leur faire choisir au hasard chacun une de ces photos, puis en groupe de trois je veux qu'ils m'inventent une histoire à partir des trois images qu'ils auront. Ou peut-être, je vais leur faire faire un collage à partir des images... Je suis plus trop certaine... Je crois que ça va dépendre de comment ça se passe avec eux. Je verrai selon le déroulement des événements. Mais je pense qu'ils apprécieraient plus le bricolage.

dimanche 5 octobre 2008

y'a des jours comme ça

Remises en question. Je me remets constamment en question. Me semble avoir déjà entendu que c’était bon, mais je dois dire que c’est aussi un peu paniquant. C’est comme si a chaque geste tu te questionnes a savoir si le prochain devrait être plus, moins ou peut-être tout simplement pas?
Je reviens de Callao. Je suis allée rencontrer les jeunes avec qui je vais faire mon projet de photos. Je pense qu’avec les filles, et peut-être les gars plus vieux aussi, ça pourrait bien fonctionner. J’ai vu quelques regards bien intéressés. C’est encourageant. Mais en même temps, je doute encore de moi. En fait, je suis complètement nulle. Je n’ai même pas su faire quoi que ce soit avec eux aujourd’hui. En fait, c’est que je ne m’attendais pas à avoir à animer. Je pensais tout simplement suivre les animateurs, pour la première fois, mais eux apparemment ont semblé penser que je prendrais les jeunes en charge, ils m’ont donc laissée seuls avec eux. Heureusement, eux avaient des idées de jeux et donc je me suis bien amusée avec eux. Mais j’ai réellement peur que mon atelier soit impertinent, qu’ils s’emmerdent, qu’ils ne veuillent plus venir. J’ai peur de pas bien savoir comment leur enseigner ce que je veux leur transmettre.En revenant dans le bus, je me suis mise à réfléchir sur mon voyage, sur ce que je fais et veux faire plus tard et j’en suis venue à la conclusion que non, je ne sais pas encore ce que je veux faire dans la vie. En ce moment ça me déprime un peu, tout ce que je vois, ce que je constate. C’est en fait plutôt découragent. En ce moment à la seconde où j’écris ceci, j’aurais envie de tout laisser tomber et repartir chez moi. Me trouver une job et faire ma vie simplement comme tout le monde. J’en suis à ce stade où j’ai l’impression que je ne peux aider personne. Que ce n’est pas moi qu’ils ont besoin, que je n’aie pas les qualifications nécessaires et que je ne les aurai jamais. Je sais vraiment pas où me mettre dans ce monde.

vendredi 26 septembre 2008

Mes amis dans la rue

Je commence a avoir de bons contacts avec les jeunes de la rue. Surtout dans le quartier chinois.

Justement demain je vais avec Ruben, un jeune de 20 ans, voir sa famille a Canto Grande. Je l'ai connu a Ayllu Situwa. Il vennait parfois les jeudi (journee porte ouverte pour les jeunes de la rue). Et depuis il me fait de plus en plus confiance. Son frere est en prison depuis une semaine. La semaine derniere, samedi, je suis allee rejoundre Ruben au Centre de Lima pour lui apporter quelques trucs pour son frere. Du savon, une serviette, un peu de nourriture, etc. Ici, quand tu vas en prison, c'est l'enfer. Surtout si tu viens de la rue et que en plus tu es guai. Il en a pour trois mois. Ici, les prisonnier son vraiment traite comme du caca. Ils dovent payer pour tout a l'interieur et s'il n'ont pas d'argent ils doivent trouver une maniere autre pour payer... Avec des objets, des biscuits, leur corps... Ils doivent payer s'ils veulent etre dans une cellule, sinon, il sont dans une grande piece ou il y a plein de gens, ou ils ne sont jamais tranquille, ou ils peuvent tout se faire voler. En entrant il sont observe par des psy et par la suite sont envoyer dans une section de la prison. Il y en a 21 en tout. Son frere a ete envoyer dans la section 4, avec les violeurs et les pedophiles... Et pourtant il a ete embarque parce qu'il avait de la drogue sur lui... mais il es guai.... Ruben et son frere, meme s'il sont dans la rue, ne se parlaient pas beaucoup avant. Mais depuis qu'il est en prison, ils se sont rapproche et discuttent ensemble de changer leur vie. Ils sont fatigue, epuise et veulent s'entraider et se stabiliser. Ruben me parle facilement, nous nous entendons tres bien, je crois qu'il voit en moi une amie qui poura l'appuyer dans ses nouvelles demarches. Puisque'ils sont adultes, il n'y a evidemment pas de casa qui peuvent les recevoir. Ils doivent commencer a travailler, un meilleur travail que de voler ou... se prostituer.

Il y a aussi Diego, un jeune qui donne beaucoup de mal de tetes aux educateurs de rue, puisqu'il entre dans les Casa puis ressort et retourne dans la rue en entrainant d'autres jeunes... Mais il semble aussi s'attacher a moi. Il m'a demande de lui faire l'ecole dans la rue. Je vais apporter des exercices de mathematique et de lecture (a sa demande).

Vous vous rappellez peut-etre de Claudia, une jeune a qui j'avais promis d'apporter un gateau pour sa fete et qui etait fache parce que je n'y etais pas. Et bien, elle a acouche de son bebe et habite avec sa tante. Nous l'avons croise dans la rue la semaine derniere. Elle m'a demande que ,puisque je n'avais pas pu apporte le gateau, je lui apporte des couches. Mission accompli, elle etait vraiment contente. Parcontre, elle traine encore dans le rue. Pour l'instant je ne l'ai au moins jamais vue avec son bebe dans la rue. Mais elle consomme toujours...

samedi 13 septembre 2008

J'ai pensé que de donner de nouvelles ne serait pas une mauvaise idée

Je sais, je n'ai pas été très fidèle à mon blog.... désolé. Ceux d'entre vous qui me connaissent bien ne sont pas surpris... Mais voilà, apres plus de 4 mois ici, loin de chez moi, je dois avouer: j'ai le mal du pays. Je voudrais retourner juste un week-end, prendre une bière chez Nadine, un bon t-bone chez les parents et op on reviens... Mais en même temps je ne veux pas retourner. Je suis comme dans un genre de reality check. C'est certain que je vais revenir au Canada, le 20 decembre exactement. Mais c'est aussi certain que je vais revenir au Pérou, d'ici deux ans. Je me suis fait un bon ami ici qui a les mêmes projets que moi. On s'en reparlera plus tard.

Même si j'ecris pas souvent ici, j'ecris quand meme beaucoup, sur papier. C'est le courage de retranscrire qui me manque!

J'ai différents cahiers, dépendant de ce que je veux écrire. J'en ai un ou j'ecris a tous les soirs quand je reviens de travailler dans la rue, j'y ecris les nom des jeunes que je rencontre, le deroulement de la soiree, etc. J'en ai un autre j'ecris mes pensees, mes idees. Puis j'ai un agenda dans lequelle j'ecris en gros mes journee. Puis un cahier dans lequel j'ecris des histoires, puis finallement un autre dans lequel j'ecris mes secrets. Mais voilà, j'écris plus les bonnes affaires dans les bons cahiers. C'est Babilone...

La voisine, je me souviens pas qu'elle est ecouter de la musique quand ses enfants sont là. S'il y a quelque chose, c'est la television, mais pas la radio. C'est triste non? Si elle ne crit pas à toute les minutes, c'est au moins une fois par heure, les jours tranquilles. Comment un enfants peut être heureux en aillant cette énergie angoissante constemment au dessu de la tête? Je suis devenu amie avec eux. C'est une femme seule avec deux enfants, Fabricio 2 ans et Julian 4 ans. Le papa vient les visiter a tous les jours. Mais la maman crit a tous les jours, les enfants pleurs a tous les jours... J'ai passe beaucoup de temps a discutter avec la maman. Elle dit que c'est pas grave si elle les tappent parfois, parce que elle les aiment et leurs donnes des calins aussi... C'est difficile.

J'ai de la difficulte a savoir dealer avec ca. Comment jongler avec tout ca? Je pratiqur justement la jonglerie, tous les jours, au moins 15 minutes. ET JE M'en vient bonne!!! Pour vrai c'est impressionnant! l'amelioration est constante et l'evolution est rapide! Mais il faut pas arreter, toujours pratiquer! Et il faut en retirer du plaisir a la pratique, aimer jongler, c'est en fait aimer pratiquer la jonglerie!

C'est le temps du menage du printemps ici. Les gens ont hâte qu'il fasse beau, c'est comme chez nous a la fin mars.... vert, malade, manque de soleil... Mais les gens ont espoir, ils nettoient pour faire place au beau temps!

J'ai souvent l'impression qu'il fait soleil, et je me retourne et puis non... pas de soleil... Le soleil me manque. C'est pour ca qu'a chaque fois qu'il y a un rayon de soleil qui entre chez moi je le prend en photo, pour m'assurer que c'est pas un mirage!... ou pour peut-être garder la preuve de ce mirage...

Ici aussi j'ai un chat. Tout le contraire de Mika, phisiquement etk. Les couleurs de son pellage sont inversées! Il est donc brun fonce avec des taches beiges et a les yeux vert. Il est la tous les jours en après-midi sur le toit d'à côté à regarder attentivement les oiseux manger les restant de riz del almuerzo.

Et non, il n'y a pas que mon appart et mes amis a Lima. Il y a aussi le travail! Oui oui, je travail! Ces jours-ci nous travaillons, plusieurs morganisme ensemble sur un projet pour donner la carte d'identité au plus grand nombre de jeunes defavorise possible de la region de Lima. C'est un programme en relation avec l'organisme ou j'ai travailler (Ayllu Situwa), l'ambassade de la Pologne (Ayllu Situwa est une organisme dirige par un Polonais) et avec la RENIEC (Registro Nacional de Identificación y Estado Civil). Nous faisons tout notre gros possible pour pouvoir rassembler la documentation necessaire pour que certains jeunes dans la rue et surtout les jeunes en situation d'extreme pauvrete puisse avoir une idetite. Le plus difficile c'est quand le jeunes n'a pas de certificat de naissance. Il y en a qui no'ont pas de parents non plus... Il y en a meme un qui n'a pas de nom.... En gros je fais de la paprasse, remplir des formulaire, m'assurer d'avoir ce qu'il faut etc. Moi je me suis occuppe de la maison Hogar Juan Pablo 1 (voir album photo - la journee que je suis alle chercher des reste de poulet que leur donne une grande epicerie).

Aussi je suis dans la rue, 2 a 3 soir par semaine. Je commence a creer des liens, tranquillement... Un jeune, Diego commence a m'adopter. Depuis quelques fois, il me regarde intensement, et vient me parler. Me demande de mes nouvelles, et semble vouloir communiquer, mais il n'a pas l'air trop certain de quoi. Mais je l'ecoute, je pose des questions parfois. Je dois lui apporter une photo, il me la demande sans arret! Mais je ne l'ai pas... je ne la trouve pas. Mais je sais que Luz l'a. Il va l'avoir sa photo! Mais je veux trouver une autre idee, quoi faire avec lui la prochaine fois que l?on se voient. un livre, je pourrait apporter un livre et raconter une histoire... Des papiers et des crayons c'est toujours winner... mais je veux etre plus original! Pour l'instant je dois trouver son poin d'interet, ce qui alume des lumieres dans ses yeux, et s'il y en a pas, de lui en donner un.

JE COMMENCE MON PROJET DE PHOTO TRES BIENTOT!!!
Oui, oui! Pour des raisons trop compliquer pour expliquer ici, je n'ai pas encore le materiel, mais ca s'en vient. De plus, j;ai obtenue une offre que je peu pas refuser pour mon projet. Je vais le faire en collaboration avec Inppares, un centre de sante et un ONG tres important au Perou. Il font du travail aupres des jeunes travailleurs a Callao, un des district de Lima les plus dangereux et les plus pauvre. GENIAL! Non, evidemment pas c'est pas genial que ce soit dangeureux et violent et pauvre, mais pour mon projet, ca va faire de belles histoires! Je devrais le debuter au debut de octobre.
MERCI À TOUS CEUX ET CELLES QUI M'ONT AIDES À LE RENDRE POSSIBLE!

Je vous laisse sur cette note qui fait reference a mon ami.
Et bien j'apprend que pour s'apprivoiser faut échanger, se dire les vraies affaires, être franc. Jusqu'à maintenant, nous avons su dealer avec la franchise pas toujours evidente de l'autre. C'est pas toujours facile, mais la magie de la chose, c'est que quand ca doit se faire, ca se fait. C'est pourquoi nos grands projets sont réalisables, parce qu'ils sont intéressants, intelligents ET utiles, c'est trop une bonne idée, ca VA marcher! On s'en reparle...

PS, sorry pour l'orthographe, les coquilles, la grammaire... pour tout ce qu'il manque ou qu'il y a en trop!

Le comedor popular

















Sur le toit nous allons construir une nouvelle garderie.
Les gens y viennent diner pour pas chere. Ce sont les femmes de la communaute qui fond la bouf, le menage et qui s'occuppe des enfants de la garderie.










samedi 16 août 2008

j;ai mon sanctuaire a Lima

J;ai finalement demenage! Je me suis trouver un petit appart dans le quartier de Chorrillos, a un coin de rue ou j;ahabitais au debut de mon voyage. C;est un genre de 2 1/2. Une cuisine, une chambre et une salle de bain. 250 soles par mois plus l;electricite et l;eau. Je dois dire quand tu paye ton eau a la consomation, tu y penses vraiment 2 fois avant de laisser couler pendant que tu te brosse les dent. Je pense que ca serrait une mesure a prendre PARTOUT, surtout dans nos pays gaspilleur!
Et l;eau elle est froide... meme dans la douche. Y;a juste un robinet. Moi qui n;aime pas prendre des douche a l;eau froide... bha, j;en ai finalement prise une ce matin... c;etait pas si pire. Elle est pas glacial, mais elle est froide. Encore mieux au fond, ca evite de trainer trop lontemps dans la douche.
Aujourd;hui je vais au centre de Lima avec mon ami Fernando pour acheter un petit poele 2 rond (a gaz), une bombonne de gaz, une petite table, 1 chaudron, une poele, et quelques petits trucs indispensable.... genre aussi un matelat... Je dors sur le beton depuis 3 nuits!

Hier j;ai recommencer le travail de rue. Nous leur avons apporter des sandwich et du jus.
Mardi je vais retourner, mais avec Luz, la dame de l;organisme ou j;ai travailler au debut. J;ai besoin d;y aller avec elle cette fois, pareque y;a deux semaines j;ai promis a une jeunes que pour son anniverssaire (le 7 aout) je lui apporterait une gateau au chocolat. Mais a cette date j;etais encore (malheureusement) a Cusco. J;avais communiquer avec Luz pour qu;elle y aille a ma place, mais elle ne pouvait pas. La jeunes fille est donc vraiment decu et fache, elle crois que je l;ai oublie. Je l;ai chercher hier, mais elle n;etait pas la. Mardi, j;y vais avec Luz parce que Luz la connait tres bien et elle pourra la calmer et lui expliquer la situation. Aussi, j;ai un cadeau et un gateau pour elle. C;est que cette jeune fille est enceinte et a un probleme de schysophrenie. Et son copin est du type plutot violent, c;est donc pas une bonne idee de se les mettre a dos... Mais j;ai confiance, surtout avec Luz, a va bien aller. Je vous tiendrai au courant.
Pour cette raison qu;il est tres deliquat de promettre des choses au jeunes dans la rue... Je le savais, mais je penssais etre revenu de Cusco. Bref, ca ne m;enerve pas trop, je sais que nous allons retablir la situation.

vendredi 8 août 2008

Toujours vivante!

Je vous écris de Cusco.

Et oui, j'ai eu la grande chance de venir visiter la ville mystique du Machupicchu.

Je suis avec un groupe qui es venu de montréal avec l'organisme. Un groupe de jeunes adolescents qui ont entre 13 et 16 ans. Très cool. ça fait changement d'un groupe d'adulte! Ça fait un peu plus d'action metton. Ils ont passé la première semaine à Lima pour visiter des orgasnismes et aussi venir dans la rue avec moi et l'équipe de rue. Et cette semaine nous venions à Cusco pour visiter et voir la région et surtout, le Machupicchu! La chance d'une vie! Mais je dois dire, moi, ça me donne surtout le goût de revenir le faire à pieds! Parce que ça perd un peu de magie en train et en bus. Bien sur le paysage est merveilleux, mais c'est un peu rapide et bruillant. Et bon, tout le monmde est au courant que y'a beaucoup de monde qui y va à tous les jours, 5000 personnes par jours passe par là... c'est pas des blagues. Donc bonjour la tranquilité et la méditation!

Je vais pouvoir mettre des photos bientôt, mais pas maintenant, j'ai pas ma "plogue". Mais bon, chanceuse comme je suis, en arrivant à LA place, d'où toute les photos du Machupicchu que vous avez vu dans votre vie ont été prise, le tout était dans un épais nuage...! Dans le brouillard le Waynapicchu. Oui, parce que le mont que l'on voit sur les photos s'appelle ainsi. Le Machu Pichu est en fait la montagne de où l'on prend la photo. Call me crazy, mais je le savais pas.

Je suis vraiment désolé de vous avoir laissé tomber. Je n'ai pas pris le temps de vebnir vous raconter ce qui s'est passé dans les dernière semaines. C'est que ça été assez fou. Je penssais être tranquille au départ de l'autre groupe, mais à peine sont-ils partient que l'autre groupe arrivait. À peine une semaine entre les deux et comme j'habitais dans le dortoir d'un hostal, j'ai pas eu l'occasion de m'organiser et de me reposer. J'ai donc décidé que j'avais besoin de me trouver une chambre à louer. 1- ça va me couter moins cher, 2- je vais pouvoir me stabiliserun peu. Je commence à tyrouver ça difficile de bouger à toutes les 2 semaines. Depuis maintenant 1 mois et demi que je vie dans mon packsac, mais que en même temps je dois étudier, lire, organiser des projets, penser aux voyages... C'est pas comme si je ne faisais que voyager. Je n'aurait qu'a penser à où je dois dormir, quoi manger, où aller le lendemain... haaaaa.... que j'aimenrais ne faire que ça aussi...! Ou, non plus, ce n'est pas comme si j'étais ici seulement pour étudier, où depuis le début je serais au même endroit et que je n'aurais que ça à faire. Non.

J'ai été en congé á rien faire tranquille où j'habitais dans un dortoir durant 1 semaine, puis 40 jours au même endroit, avec un horaire fixe à travailler 6 jours semaine (sans comprendre 1 mot d'espagnol), puis je suis partie 1 semaine seule en voyage pour faire toute la côte nord du Pérou jusqu'à Guayaquil en Ecuator, puis en voyage pendant 1 mois avec un groupe de 10 personnes, où l'on changaient de place à toutes les deux jours, puis 1 autre semaine dans le dortoir, puis Op, une semaine avec une gang d'ado (super géniale, mais une gang d'ado c'est quand même pas mal excité...), où l'on change de place a tous les jours......

Alors voilà, je suis un peu fatigué. Je recommence à avoir mal au dos, mon genou droit fait des sienne et je me suis foulé (légèrement) la cheville gauche... j'ai donc mal aux jambes, et j'ai un genre de feux sauvage sur le bord du nez. j'ai besoin de tranquillité maintenant. Un peu. Je fais donc me trouver un chambre, m'acheter un p'tit pôle à gaz, une petite tasble, un lit, mettre un peu de décoration et on va être en busines. L'appart devrait pas me coûter plus de 250 soles par mois (un peu moins de 90 US$) et le matériel, max 250 soles, one shoot. Bingo!

Donc dans les deux prochaines semaines, je vais me trouver un appart (une pièce avec salle de bain, eau -froide- et électricité inclu...), déménager, faire du travail de rue trois soirs semaines et organiser mes ateliers.

Oui, parce que je faire organiser un atelier de peinture que je vais faire dans quelques organismes. À toutes les semaines, je vais aller quelques heures dans chaque organisme donner cet atelier. Pour mon projet de photo, ça serait pour plus tard. Je dois commencer par bien connaître les jeunes dans la rue et me faire des contacts pour m'aider avec l'atelier. Mais je vais tout faire pour le réaliser. Ce projet me tient vraiment à coeur. D'autan plus que vous m'avez tous aider á le réaliser! Merci à tous ceux qui ont participés à ma collecte!! C'est vraiment très apprécié, vraiment.

Je pense que ça fait le tour pour l'instant...

Ha oui, j'oubliais... Comme vous le savez, mon ordi m'a lâché... et bien, je mets un peu mon voyage en péril puisque je m'en suis eacheté un autre, un bon mac NEUF! J'en ai besoin. Je dois terminer le livre de photo pour l'organisme et en plus ça va vraiment m'aider pour mes atelier. Fouiller l'intermet pour des exemple, coûte vraiment moins cher que acheter des livres! Je devrais le recevoir dans 2 semaines. Je mat pas vraiemnt tout mon voyage en péril, mais là c'est mal certain que je pourrai pas rester plus que le 20 décembre. Soit, je serai à Montréal pour les fêtes!

mercredi 9 juillet 2008

De retour a Lima, por fin!

Apres 30 h de bus nous sommes finallement arrivés a Lima. Ca aurrait du prendre que 24h, mais il y a une mega greve dans tout le Perou en ce moment. Les gens revendiquent que les autoctones recuperent les terres qui leurs
reviennent et que le gouvernement redistribu les richesses equitablement. Quand les gens font la greve ici, ils bloquent les rues, les routes et les autoroutes... PARTOUT. Vous voyez un peu ou je m;en vais la, non? Donc apres deja 22h de route nous etions au terminus d;autobus a Chibote quand nous avons apris que la panamerica etait bloque par des manifestants pour un moment indeterminé. Une heure plus tard nous repartions en compagnie d;un autre bus et escortes par la police. Ainsi nous avons pu passe a travers les manifestants. Ils n;y avait pas tant de gens que ca, mais des coups de baton ont ete donne sur le bus. La police nous a escorte jusqu;a Casma ou nous avons du nous arreter une seconde fois. La police disait que c;etait trop risque de continuer. Pour notre grand bonheur, nous avions, dans notre bus un groupe de musiciens de tango qui ont trouver un petit local pour pratiquer, en attendant. nous avons donc eu droit a un spectacle improvise. Nous sommes finallement arrive a Lima a 6h30 du soir, soit 6h plutard que prevu, c vraiment pas trop mal, considerant que normalement, le seul moyen de passer a travers les manifestants c;est d;attendre qu;ils aillent se coucher! Ca me faisait un peu de peine de briser un peu leur greve parce que j;apuis leurs revendications.

dimanche 29 juin 2008

Lo siento, debo ser rapidito!

Desole, je dois etre rapide!

Je suis presentement a Cuenca, en Equateur. En fait je suis de retour a Cuenca. Nous sommes partient trois jours (dont deux de voyagement...) dans l;amazonie, a Chuchumbleza (pas sur le l;ortographe a l;instant...). Nous sommes aller dans un petit village pour visiter une famille ami de l;organisme. Tres interressant comme visite et tres tromatisant aussi. Labas les gens sont assez crintifs des etrangers, particulierement des canadiens... C;est que dans cette region, depuis 10 ans, il y a une compagnie canadienne qui exploite une mine, et le gens des allentour. Nous avons entendu des histoires d;horreur. La plupart des etrangers qui sont passes dans le coin, disaient venir en ami pour donner du travail, mais ils detruisent l;environnement, payent tres peu, ne donne aucune assurances medicales pour ses travailleurs (les mineurs qui souvent tres vite deviennent malades). Je dois dire que ce fut une experience assez tromatisante. Nous avons bien sur expliquer que nous etions pas ces compagnies, mais faut comprendre leur peur, et je les comprend tres bien. Ensemble, le groupe a decider d;ecrire une lettre que je vous enverrai tous pour denoncer ce qui se fait, et decrire notre mecontentement a la compagnie. On doit en parler.
Quand j;aurrai deux minutes de plus je vous donnerai plus de details.

Nous visitons beaucoup d;organisme ici a Cuenca. Une qui s;occupe des defficients intellectuelles (dans laquelle j;aimerais bien revenir au moin de novembre pour quelques mois), une autre qui s;occuppe des femmes battues et de leurs enfants, un orphelinat. Je dois dire, l;equateur est un pu plus organise que le Perou, je trouve. Mais ils ont tous besoin que des gens viennent les aider benevolement. Tous manques de personnel.

Demain c;est une journee libre. Jason et moi avons un bon contact et nous allons probablement aller se faire tatooer..! YA!! Moi je me fais tatouer seulement si je tombe en amour avec un dessin! Voy a ver! Je vous teindrai au courrant!

Bientot je vais vous parler aussi de la visite innatendue d;amis qui decollent pas facilement...

samedi 21 juin 2008

Une journée de plus

Alors, non, je ne peux pas partir maintenant de Mancorá. C'est.... comment dire.... il fait magique ici. J'ai rencontré une gang de jeunes bohèmes qui se promennent et vivent de la ventes de leurs bijoux fait main et sandwich (qui sont vraiment trop excellentes). Bien je me sens tout simplement bien. Et c'est pour ca que je reste une autre journee. Je dois vous avouer que l'envie de disparaître avec cette gang n'est pas très loin... mais non, je poursuis mon chemin.

Hier soir je nous ai payé un bonne bouteille de ruhm. Nous l'avons partagé dans leur chambre (ils sont 4 à louer une petite chambres dans un appart a genre 4 soles par jours) avec du jus de noix de coco fraîchement cueilli la journée même par Dimitri. Ils viennent de l'Argentine et du Costa Rica.
Plus tard nous sommes alle a la playa autour d'un feu, tam tam et guitare... Je vous dit c magique. Dans les rue je me croyais dans un film, les couleurs, les batiments...

J;ai passe la matinee sur la plage, pratiquement deserte... Freddy j'ai pensee a toi quand j'ai plongée dans la vague.

L'endroit le plus merveilleux est l'endroit ou il est preferable de rien trainer. Je prend donc aucune photo. Tout restera dans ma tete. Desole, je serrai egoiste pour cette partie!

J'y retourne, je vais acheter des fruits, me promener.

besos x

vendredi 20 juin 2008

¡Mancorá! Chambre numéro 13

L'été commence à Montréal, je l'espère pour vous, parce que moi, c'est finallement l'été pour vrai!
Enfin à Mancorá! J'aurrais du venir directement ici, il fait tellement beau!! Et je vous jure, ma toux est disparue (resque) intantanément. (Comme vous pouvez le constater je commence à apprivoiser les clavier en espagnol!)

Bon, je constate que j'ai encore beaucoup de difficulté avec la socialisation... j'ose pas parler au monde... en particulier les touriste, en fait, surtout les touristes. Dans le bus entre Chiclayo et Guayaquil il y avait un couple d;italien, je crois, qui me regardais bizarre. Les gens s'étonne de voir une fille seule en voyage. Mais leur face me dit quelque chose... me demande s'ils étaient au Guatemala... No seguro. Bref, on a apeine échangé un sourire... À l;hotel en arrivant j'ai tout de même salué tout le monde qui etait sur la terrasse... j;ai eu droit a un hola de retour plutot gêné et pas très convinquant. Bof, j'ai fait ma part.

L'hotel où je suis est vraiment bien. Il est un peu à l'écart du village, sur un grand terrin. IL y a des hamac, c'est tranquille, propre sécuritaire et pas chère, 25 soles pour la nuit, 7 soles pour le dejeuner. La dame qui tient la place est vraiment gentille. Elle m'a indiqué où je pouvais trouver un bus pour Guayaquil, directo. Je viens tout juste d;acheter mon billet. 60 soles, bus cama, comme tout les autres. C'est quand même 8h de bus! Je part Dimanche à 8h du matin, je serrai donc à Guayaquil à la fin de l'après-midi.

¿Qué voy hacer hoy día? No lo se. Voy a ver. Voy a caminar en el pueblo, ver para el carro, comprar mí pasaje. ¿Quizas comprar sandalillas? Necesitado. Voy a ver. ¡Estoy en vacacíones! ¡YA, Para verdad ahora! Aujourd'hui, je fou rien. Ou presque. Je dois me trouver une paire de sandales et manger à un moment donné.

jeudi 19 juin 2008

De Chiclayo

Bon j;ai finalement trouve le fameux musee de Sipan. Sur la meme rue, juste au bout!

Vraiment genial comme musee. Je dois avouer que jusqu;a maintenent, des visites archeologique que j;ai fait, c;est de loin le plus interressant. C;est un musee vraiment moderne et tres bien fait. Et on y voit les vrai os des reste du senor de Sipan, impressionnant, surtout le bijoux et tout. Mais en fait ce qui a rendu cette visite des plus passionnate c que j;ai pu, gratuitement benificier d;un guide en francais!! Et oui, quand je suis entree dans le musee, on m;a , comme partout, propose un guide en espagnol. Cette fois j;ai refuse, j;avais envie de me promener seule, de lire tranquillement. Puis comme je commencais la visite, j;ai entendu du francais! Je me suis donc approche subtilement et entre deux explication, je me suis presente au groupe en leur disant que je venais du Quebec (la guide me repondi d;un ton un peu hautain, oui bien sur, ca s;entend...) et leur a demande si je pouvais les suivre. Ils ont bien voulu. Alors tres geniel, parce que tout est plus clair quand c en francais...!

Dans ce musee, je suis a un moment devenu l;attraction. Un groupe de jeunes etaient tres curieux de savoir qui j;etais et e ou je venais. Un groupe de jeunes universitaire de Chiclayo. Ils m;entouraient tous et me posaient plein de questions! Ils voulaient pratiuquer leur anglais avec moi... mais moi, non, la je parle en espagnol... ou en francais, alors c plus moi qui a pratiquer.

Quelques un d;entre eux dont Marco, sa copine et Samuel sont devenu mes amis. :) ils ont entre 17 et 22 ans. Nous avons passe la soiree ensemble chez samuel qui nous a invite. J;ai donc decide de rester une journee de plus a Chiclayo.


Aujourd;hui en me levant, je suis aller dejeuner au marche. Des petit contoir sur le bord de la route. Un p;tit pain avec un ouef frit et un shampoo (bon ca s;ecrit surement pas comme ca, mais pour moi ca sonne de meme!) C;est un brevage chaud au mais, miam.


J;ai discutter avec la mademe qui me vend tout ca pour un gros sol (30 cennes). Et aussi je jase avec un mec qui travail pour une grande imprimerie, interressant, ca pourrait servir.


Je suis retourne a l;hotel pour pacqueter mes affaire, parce que meme si je reste une nuit de plus, j;ai decider de changer de place. Quand vous verrai les photo vous comprendrai...

Alors je me suis payer une chambre a 50 soles (18 piasses)! Le griços luxe, je vous dit. Non, mais c vrai, y;a du papier de toilette! Pis un ventilateur, mais juste une plogue, donc si tu ecoute la tv tu peux pas te ventiller.. ou vice versa!


Puis a 12h30 je suis aller rejoindre Samuel chez lui. Sa mere m;avait inviter a diner.

Dans l;apres midi nous devions rejoindre une de ses amie, mais elle n;etait pas au rendez-vous et le telephone qu;elle m;avais donner ne fontionnais pas. Nous somme donc alle a la recherche du bus pour Mancora, que j;esperais pour demain matin.. MAIS. Nop Le seul que je peu prendre est un bus qui vient de Lima et qui passe par ici a 3h du matin! Yep. Alors j;ai meme pas le temps de profiter de ma chambre a 50 soles (soit dit en passant, celle d;hier etait a 20 soles - 6 piasses, et pas de siege de toilette... mais y;avais l;eau chaude dans la douche, une jouissance, surtout que je m;y attendais pas!!!)

Avec samuel nous sommes aller sur le bord de la mer regarder le coucher du soleil! Genial les vagues, je me tanne pas! En revennat de la plage j;ai encore paqueter mes affaire, pet pour l;instant jusqu;a ce que mon bus parte, je vais rester chez lui et lui et sa mere vont venir me reconduire a l;autobus cette nuit.


Des nouvelles de mancora muy pronto!

mercredi 18 juin 2008

En Pause

Je dois commencer ce post avec des excuses preventives. Voici la situation. Mon Mac commence a me lacher... Oui mesdames et messieux. Donc je ne peux plus taper mes textes a l;aide de mon clavier francais, mais surtout sans l;aide de mon fidel ami antidote. Dans les prochains messages (a moin d;un miracle) il n;y aura donc pas d;accent, pas d;apostrophe et pribablement beaucoup de fautes... Je vais faire mon possible, c;est promis.

Je suis donc officiellement en vacance! J;ai passee les deux derniers jours a Trujillo, chez un ami d;une amie qui est l;amie d;une amie a Sylvain... Juan Carlos. Super sympatique, j;ai pu habiter chez lui, dans la maison familiale et en plus il m;a trimballe partout. J;ai donc visite les ruines de Chan Chan ainsi que la Huaca de la Luna et hier soir nous sommes alles faire un tour au bord de la mer a Huanchaco, prendre une petite cervesa. En soiree, aec deux de ses amis et son frere, vers minuit, nous sommes alle manger dans un p;tit resto du coin. Trujillo est vraiment tres differente de Lima. C;est vraiment beaucoup plus petit et tellement plus tranquille!! L;air est aussi meilleur, alors tranquillement mes bronches se degages.

Ce matin j;ai pris le bus pour Chiclayo. Arrivee a midi environ, l;hotel que je convoitais etait ferme... en fait il y avait meme 3 gardes de l;armee devant la porte... j;ai pas pose de question, je me suis rendu a mon choix numeros 2. Hotel Venezuela, dans une petite rue. 20 soles (7$). J;ai droppe mon stock et je suis partie pour Lambayeque, 20 min de bus, pour visiter le fameux musee Tumbas reales de Sipan, mais en vous ecrivant a l;instant je me rend compte (comme il y a une grosse pancarte l;autre cote de la rue devant moi) que c;est le musee archeologique Brunning que j;ai visite... Bon Je vais chercher l;autre... et manger aussi.

Je reste une seule nuit ici. Demain je part me reposer sur les plages de Mancorá.

Des photos viendrons, j;ai pas mon cable avec moi en ce moment.

vendredi 6 juin 2008

Conversation entre cousines


Ma cousine m'a écris aujourd'hui pour me montrer son nouevel appart et pour me dire combien elle aimerait être avec moi ici, au Pérou.

Moi sussi j'aimerais qu'elle soit ici. Elle a voyagé vraiment beaucoup et est définitivement plus sociable que moi, on feraient une bonne paire en voyage ensemble. Je lui ai donc répondu en lui disant celà et en lui expliquand combien aujourd'hui c'était difficile avec les jeunes de la maison. Je sais pas trop ce qu'il se passe, mais je pert tranquillement le contrôle. La barrière linguistique m'empèche de travailler avec eux comme je le ferrais en français.

Elle m'a répondu, je vous laisse lire ce email, qui me touche beaucoup et qui explique bien comment je peux me sentir. Et contrairement à elle (qui a passé 2 ans au Japon pour enseigner l'anglais) , moi je suis plutôt seule ici, et c'est vrai, les gens sont plutôt méfiants.

Merci Freddy, tanks for the love

I'm feeling you, Val.

Yeah, it was crazy in Japan for the first while and, yes, the language barrier was pretty tough (not to mention the cultural differences). On top of what I had to deal with, you're trying to integrate yourself into a sub-culture that's suspicious by nature which makes things even more difficult.

In Japan, the language may have been INSANELY different but everyone knew why I was there and took very, very good care of me. The locals were more than accomodating, often treating me like a some kind of superstar and I could get pretty much anything I wanted if I asked for it (or, because I was in Japan, hinted at it).

Plus, I was brought in with a whole group of other foreigners that I could connect with if the mood struck me (which it did upon occasion).

My point is that I think you have it waaaaay more rough than I ever did and I can't tell you how proud I am of you and what you are doing. In fact, most of my friends are fully aware of "my cousin, Val, who dropped everything and moved to Lima to work with street kids". It's not just that you're there for a worthy cause but, mostly, for the reasons you've already mentioned: You've left everything you know; your family, friends, petite chatte, and all things familiar to find some meaning to your life, to fight for a cause you feel is worthy of the battle. A lot of people talk about doing stuff like that (as I have) but never just get out and do it.

You're doing it.

And I know it's hard. I can't even imagine how hard is it. I'm guessing that there is a little part of you that is,at least once a day, thinking :"What the fuck am I doing? Why am I here?" and that maybe you're pride, but mostly your determination, is preventing you from just chucking in the towel and coming home.

Don't.

I know this is tough. I know the kids are probably giving you a hard time. My guess is that they've seen (or heard of) a lot of people with good intentions come into their lives, only to disappear once they begin to trust them and trust is one of those things that's hard to earn but is often worth more than the effort.

If anyone can do this, Val, you can.

You have a sharp mind and kind heart and no one could wish for more where you are.

I love you a lot and I'm here if you need me.

xxxxxxxx

mercredi 4 juin 2008

Un lundi bien rempli... à suivre...

Dimanche, quand je suis allée diner chez Pilar, comme à l'habitude, elle m'a comptée qu’une jeune fille, Niki, s'était présenté chez Empares parce qu'elle ne se sentait pas bien. La veuille le test de grossesse était sorti négatif, mais le vendredi, comme elle ne se sentait pas bien, il lui on passé un test de sang pour se rencontre qu'elle était bel et bien enceinte, mais que le fétoeus était mort dans son ventre. Elle devait se faire opérer d'urgence. Pilar l'a amené à l'hôpital, mais ils refusaient de la traiter, ils devaient avoir l'autorisation des parents puisqu'elle n'a que 14 ans.

Lundi, à Ayllu Situwa, on sonne à la porte, c'est Niki et son ami. Elle n'est toujours pas allée à l'hôpital avec sa mère. Luz est outrée. Elle appelle la mère, et lui annonce la nouvelle, puis, à cause du peu de réactions de sa part, lui donne du poisson pourri et lui dit que la vie de sa fille est en danger. Niki à couché à la casa ce soir elle et le lendemain très tôt à rejoint sa mère pour aller finalement se faire opérer. Le soir, elle est revenue nous voir. Elle semblait bien, dis que tout s’est bien passé. C'est incroyable comment elle a l'air calme. Comme si elle ne comprenait pas bien ce qui venait de se passer.... pour la deuxième fois de sa vie! Elle racontait que plus jeune le chum de sa mère la payait pour qu'elle ne soit pas à la maison... dans ces conditions c'est assez facile de se retrouver avec n'importe qui dans la rue, surtout quand ta maison est dans un cartier très pauvre et dangereux...

Dans l'après-midi, Luz et moi devions aller rencontrer la famille d’un des jeunes de la maison qui cause de plus en plus de problèmes. La maman nous a donné des directions, mais arrivé sur place c'est pas très clair. C'est dans un cartier vraiment très pauvre de Lima, là où les maisons sont bien empilées les unes par dessus les autres. Dans chaque maison il y a plusieurs familles qui y habitent. Pour se rendre à ces maisons, il n'y a pas de route, que des petits chemins d'escaliers sales et puants. On cherche le chemin Villa machin. Ou personne ne connait, ou ils nous donnent des indications contraires. Finallement, une dame qui vend des conchitas (maïs soufflé) nous indique un 3e et dernier chemin qui DEVRAIT mener au bon endroit. Ce chemin n'est vraiment pas là où la maman nous avait indiqué de chercher. Nous commençons donc à gripper, un peu désespérés, et voilà que la maman apparaît devant nous, comme par magie! Par un curieux hasard, elle était sortie à ce moment acheter des oeufs chez un monsieur entre deux escaliers. Sans cette rencontre, je ne crois vraiment pas que nous aurions pu trouver.

Ils vivent à 5 et parfois 6 (quand Javier va passer le week-end) Dans une pièce de 15" x 15". Dans cette pièce il y a uniquement quelques lits, une table, une télé et une commode. Sur l'étage il y a un lavabo avec de l'eau et une toilette au fond. qui servent pour les 3 ou 4 familles qui vivent à cet étage. J'ai pas bien vu comment ils cuisinent, ils doivent avoir un petit réchaud au gaz quelque part. Il n'y a pas de fenestre, seulement une petite ouverture dans le haut d'un des murs et c'est vraiment très humide.






mardi 27 mai 2008

Dans la maison de la rue



Nous avons donné rendez-vous à une jeune femme de la rue, que Luz connait, vendredi matin pour déjeuner avec les jeunes. Mais elle ne s'est pas présentée au rendez-vous. Nous sommes donc allés à la rencontre d'autres jeunes, qui nous ont invités dans leur chez-eux. C'est un site où les maisons ont été détruites, il ne reste que quelques murs et beaucoup de débris. Ils sont une quinzaine qui habite ce lieu. Pour y accéder, nous devons grimper pour entrer par une fenêtre. Ils étaient très heureux de nous voir. Nous avions apporté des pains au beurre et des sandwichs au riz aux légumes et du jus d'orange. Ils nous ont fait visiter leur "maison". Ces jeunes ne sont plus des enfants, ils ont entre 13 et 25 ans. Ce sont tous des jeunes qui se débrouillent dans la rue depuis très longtemps et qui ont très peu de chance de sortir de ce milieu. Ils se droguent tous les jours, et certains, toute la journée. Plusieurs se trouvent de petits travaux à faire ici et là pour gagner un peu d'argent. Vendent des bonbons, lavent des voitures, font des acrobaties aux coins des rues et aussi, ils mendient, volent et se prostituent. Luz les connait très bien, depuis maintenant plusieurs années, mais à chaque fois qu'elle les rencontrent elle en apprend un peu plus. Par exemple, c'était la première fois qu'elle allait à cet endroit. C'est aussi uniquement parce qu'elle les connait très bien que nous pouvont aller dans ce genre d'endroit sans danger. Ils ont beaucoup de respect pour elle parce qu'elle les écoute et tient ses promesses envers eux. Justement, nous leur avons fait une promesse cette journée-là. Comme c'était l'anniversaire de Willy dimanche et de Wilmer lundi, nous leurs avons promis de revenir lundi avec des gâteaux de fête pour eux.
De En la calle

Chose promise, chose due. Lundi Luz et moi avons acheté deux beaux gâteaux, un au chocolat et l'autre à la vanille, des bougies et de la boisson gazeuse et nous sommes retournées à leur maison. Ils nous attendaient avec impatience! Willy avait même invité sa copine et sa petite fille d'environ 1 an. Il a deux autres enfants. Avant de partager les gâteaux, Luz a demandé aux amis des fêtés de dire des voeux de bonheur et nous avons fait un bénédicité. Tous ont dit de vraiment belles choses, des voeux de bonheur et des souhaits pour un futur meilleur. C'était vraiment touchant. Ce sont des jeunes avec de belles valeurs au fond d'eux, seulement ils ont tellement été écorchés que de grosses gales épaisses les recouvrent.






samedi 17 mai 2008

Exemple...

Cette chansson est un peu l;histoire de plusieurs jeunes de la rue, a l;exception que la plupart n;ont personne qui les cherches.

e clip a ete tourne il y a deja quelques annes et les jeunes que vous voyez faire des pirouette sont des jeunes qui etaient vraiemnt dans la rue a cette epoque. Aujourd;hui, quelques'un d;entre eux sont ici a Ayllu Situwa.

mardi 13 mai 2008

Sur la route de Jauja








































































Il fait froid!!!!!!

Non, mais c'est se ressent que c'est l'automne. L'autre jour, je disais que j'avais apporté trop de linge, et bien, pas tout à fait, je n’ai juste pas apporté le bon linge. J'aurais dû amener beaucoup plus de linge d'automne que d'été. C'est pas des blagues, va falloir que j'aille magasiner...

Ce qui est vraiment spécial c'est que je n’aurai pas eu d'été cette année. Je le savais avant de partir que ce serait l'hiver ici, mais je ne pensais pas que ça jouerait autant sur mon système! Les journées raccourcissent ici, mais dans mon cerveau, elles devraient rallonger... Il fait de plus en plus froid, et c'est de plus en plus brumeux, c'est très humide. On me dit que le minimum l"hiver est de 12° C, c'est froid ça quand tu es dans un nuage de brume. On ne voit presque plus jamais le soleil se pointer. C'est assez déprimant.... D.cidément j'ai pas choisi mon temps pour venir dans le sud. L'avantage c'est que je n’aurai pas trop de touristes dans les jambes quand je vais partir pour l'Équateur!

D'ailleurs, je pars pour l'Équateur aux alentours du 15 juin. J'ai commencé à faire mon itinéraire. Je vais prendre au moins 5 jours pour y aller comme ça j'aurai le temps de visiter quelques petites villes et surtout des sites archéologiques. En espérant qu'en me rapprochant de l'équateur, le temps soit meilleur! hihi.

Je vous mets aussi quelques photos du voyage que nous avons fait à Jauja, dans les montagnes dimanche le 4.

5h du matin, Luca et moi attendions Jacek et Luz à notre maison pour aller à Jauja. Ils sont arrivés à l'heure sud-américaine, c.-à-d., à 6h! Nous avions 4 h de route à faire dans les montagnes à l'est de Lima. Le point le plus haut en altitude que nous avons traversé était à 4818 m! Vers 3000 m j'ai commencé à sentir l'altitude. Le souffle devient court et mal de tête. Mais ça passe assez rapidement.

Nous allions à Jauja pour visiter 5 jeunes qui Luz et Jacek connaissent bien, qui étaient dans la rue et qui on été recrutés par l'armé Péruvienne. Nous nous sommes donc rendus au Fuerte Carceres de Jauja. Ils étaient vraiment très contents de nous voir. Nous leur avons apporté du linge, du pain, des crayons et cahiers, du savon à linge et des gâteries. Puis nous avons obtenu l'autorisation du général pour les amener faire un tour au village. Avec leur commandant nous sommes donc allés faire quelques emplettes et puis nous sommes allés manger tout le monde ensemble.

Après les au revoir, nous sommes allés au mercado acheter des légumes frais. Ces marchés sont bondés et il faut savoir magasiner. Demander les prix, faire le tour, revenir, goûter... J'ai acheté des mandarines, des grenadilles (bien sûr!) et du pain de maïs frais du jour.

Avant notre retour à Lima (un autre 4 h sur des routes plus tortillées les unes que les autres) nous avons fait un dernier arrêt au restaurent sur le bord d'un lac, La sirène oro (la sirère en or). C'Était vraiment un site très joli. Nous y avons mangé un Pachamanca

Le retour a été périlleux, les routes ne sont pas très larges et il y avait vraiment beaucoup de trafic et en plus, les gens sont complètement fous sur la route! Mais Jacek est vraiment un bon conducteur et il est habitué, alors nous étions en confiance.

C'est à lui que j'avais promis que je reviendrais




Luis
En 2006 et avec moi la semaine dernière.


lundi 12 mai 2008

Bricolage


Les trois jeunes a gauche vivent dans la rue. Ils viennent le jeudi pour prendre une douche, un repas et laver leur linge. En retour il aident dans la maison: font du m-nage, lavent la vaisselle, etc. La semaine derniere, nous avons fait des cartes pour la fete des meres.
A droite c;est Atenor, le seul garcon de la maison qui va a l;ecole le matin, il est donc avec nous l;apres midi.
Nadine, tu voyages avec moi... j;ai ton chandail rouge!

dimanche 11 mai 2008

Un petit retour dans le temps

Comme je n'ai pas eu le temps de poster vraiment tout ce qui se passe depuis deux semaine, voici un petit retour dans le temps pour vous remettre à jour.

Bientôt Je pourrai mettre à jour mes album sur Picasa!

Dimanche, 27 avril 2008
Le dimanche, c'est la journée familiale chez les Urbina, la famille à Pilar. La dernière fois que j'y étais, sa mère m'a fait promettre d'y être le plus souvent possible, parce que je fais maintenant partie de la famille. Comme je ne savais pas bien comment m'y rendre seule en bus, Janina, la belle soeur de Pilar est venue me rejoindre à 13h au Friends House pour que nous fassions le chemin ensemble. En arrivant, un gros diner à la Péruvienne nous attendait. Toute la famille est venue faire son tour. Oncles, tantes, cousins, cousines, frères et soeurs, et de jeunes enfants qui courent partout. C'est un peu fou ces diners... surtout quand ton espagnol est pas tout à fait à point!

D'ailleurs, je dois admettre que c'est beaucoup plus difficile que je le croyais... apprendre su'l tâ. C'est vraiment frustrant de pas pouvoir se faire comprendre comme on le veut.... Je suis donc pas très bavarde, surtout en groupe. Pour l'instant, je me concentre sur ce qui est dit, et j'essaie de comprendre.

En soirée j'ai accompagné la Mama et les soeurs de Pilar au mercado (centre commercial). C'est que mardi, c'est l'anniversaire de Lara, la petite fille de Pilar, elle aura 5 ans. Je lui ai déniché un beau petit chandail de laine (fait en coton...) rose. Il a un joli col qui se boutonne en diagonale... j'aurais bien aimé le garder pour moi! J'ai donc profité de l'occasion pour acheter un cellulaire. Un Samsung Slim Bar VGA Camera SGH-C426 pour 159 soles, un peu moins de 60$. Il me sert surtout pour l'heure et le réveiller matin...! Non, mais il est aussi très pratique parce que, à Lima, c'est vraiment très facile de se perdre. À mon départ du Pérou, je vais en faire don à l'organisme ici pour les autres bénévoles qui viendront. De toute façon, il ne fonctionnerait pas à Montréal!

La Mama m'a fait goutter à toute sorte de petits trucs que l'on vend ici et là. (Bon, là, je dois vous avertir tout de suite : j'ai une mémoire vraiment mauvaise, alors je m'excuse s'il manque parfois des détails comme le nom des plats, des villages, d'une personne ou d'un organisme. Je me force de tout écrire... mais bon. Souvent ça va vite... et c'est pas possible) Je disais donc, elle m'a fait goûter des genres de petits pâtés, roulés (et en plus, vous savez, moi et la cuisine...), c'était vraiment excellent. Jusqu'à maintenant, j'aime vraiment tout ce que je goute et je n’ai jamais été malade (je touche du bois...). En revenant à la casa familiale, elle préparait déjà un souper...! Je vous le dis, je vais rapidement et facilement reprendre le poids que j'ai perdu! Surtout qu'on mange beaucoup de féculents.

Je suis revenue au Friends House vers 21h et j'étais bien contente de voir que Damien était là. Comme c'était ma dernière soirée avant que nos chemins se séparent, je comptais bien aller prendre un verre avec lui et il était bien partant! Nous sommes donc allés prendre un drink dans un pub anglais! LOL Après s'être fait courir après par le garde de sécurité et la serveuse (qui n'avait pas vu que nous avions bel et bien laissé l'argent sur la table), nous sommes allé manger un plat qui ressemblait étrangement à une poutine, arrosé d'un coke dans un resto un peu crade comme il y en a tant ici et que l'on doit aimer. Description de la « poutine » : patates frittes, fromage blanc en tranche, c'est tout, je crois (Damien, corrige-moi si j'oublie quelque chose). Lui a mangé, moi j'ai picossé son assiette en regardant une parade de mode de sous-vêtements à la télé. Nous avons parlé de différents sujets, mais surtout de religions, de valeurs et de morale. Considérrent nos deux missions respectives, ces sujets semblent aller de soit. Je vous invite d'ailleurs à le suivre, lui aussi, dans ses aventures, qui sont vraiment beaucoup plus périlleuses que les miennes! (www.tribalpoursuite.com) Il est en voyage pour un an et filme des documentaires dans des tributs isolés. Chaque documentaire traite d'une valeur différente.


Lundi, 28 avril 2008
Le grand jour, ma première journée à Ayllu Situwa. Pilar est venue me rejoindre pour m'accompagner. Damien m'a fait promettre, la veille, de le réveiller avant de partir, pour un dernier au revoir. Mais contrairement à ses habitudes des dernières semaines, il s'est levé vers 9h, juste à temps pour mon départ. Il tenait à me donner une Bible. Vous serez peut-être surpris, enfin ceux qui me connaissent bien, mais suite à nos discussions des derniers jours, elle était véritablement la bienvenue. En fait, la veille en me couchant, je me disais que j'aimerais bien en lire des bouts, pour mieux comprendre ce donc Damien me parlait. Mais je me disais que ce serait bien difficile de trouver une Bible en français au Pérou! Et voilà qu'il m'en offre une...
Dans le Taxi en allant à Ayllu Situwa, j'ai raconté cette histoire à Pilar. Elle dit que c'est Dieu qui a mis Damien sur ma route, pour m'aider dans ma quête. Je n'ai jamais été une grande croyante en Dieu, un Dieu unique qui es là assis dans le ciel à nous regarder agir à toutes les secondes de nos vies. La religion catholique, chrétienne en particulier m'a toujours fait un peu peur. Probablement parce que je n'étais jamais arrivée à bien saisir ce qui en était. Mais ici, la spiritualité est si présente qu'il est difficile de l'ignorer et de ne pas en faire partie. Surtout à Ayllu Situwa. À chaque repas nous faisons la prière, le dimanche ils vont à la messe et une fois par semaine, un passage significatif de la Bible est choisi, lu et discuté avec les enfants de la maison. Pilar n'a peu être pas tors...

Au centre, il y a moi et Luca, un bénévole italien, qui est là depuis déjà une semaine. Nous avons eu une rencontre avec Luz qui nous a expliqué un peu le fonctionnement de la maison. Je dois avouer que je n'ai pas tout bien compris, mais je crois que j'ai capté l'essentiel.

Le soir, Yasek est venu nous reconduire en auto à notre maison, la maison des bénévoles. Elle est à une quinzaine de minutes en bus de Ayllu Situwa. C'est une propriété qui appartient à la communauté religieuse Comboni (celle-là est difficile à oublié, considèrent qu'il est écrit partout dans la maison!) Aussi, ma rencontre avec Damien a pris tout son sens ici. Vous êtes déjà allé dans un couvent? Ou dans la résidence d'une communauté religieuse? Tu es comme à l'Église partout dans la maison. Des croix, des chapelets, des Bibles, des revues, des livres, des dessins sur Jésus, sur Dieu, sur Marie... J'ai eu des leçons de piano dans une école tenue par des religieuses, j'ai fait mon secondaire avec des religieuses, j'ai déjà fait le ménage des appartements d'une communauté religieuse et jamais je ne me suis sentie tout à fait confortable dans ce genre d'endroit. J'ai toujours été mal à l'aise avec les symboles religieux. Ici il y a même une chapelle à l'étage au dessus de ma chambre... Mais cette fois, je me sens bien. Je ne me sens même pas inconfortable quand je dois passer par la chapelle pour aller étendre mon linge sur le toit! Et je sais que ça a tout à voir avec ma rencontre avec Damien. Il va véritablement fait comprendre des choses sur la religion qui m'aide maintenant à mieux accepter sa présence. Et avant de me coucher, je li quelques pages de l'Évangile. Je suis surtout curieuse, pour l'instant c'est encore, pour moi, un beau livre d'histoires, mais ce sont de belles histoires, qui, je crois, peuvent nous aider à mieux vivre notre existence.

Mardi, 29 avril 2008
Dans l'avant-midi, il y a deux professeurs qui viennent aider au devoir et à la récupération. Ils mon demandé ce matin de donner un petit cours d'anglais. J'aurais aimé être préparée... Mais bon, ça pas pire bien été. Cette semaine c'est plutôt tranquille pour les bénévoles dans la maison. Ils nous laissent le temps d'arriver et de nous adapter un peu au fonctionnement avant de nous ensevelir de choses à faire. Aujourd'hui ils ont découvert que j'étais graphiste! Ils m'ont donc demandé de concevoir une banderole pour une marche qui aura lieu jeudi, leur fête des Travailleurs. J'ai donc fait quelques esquisses et ensemble nous nous sommes entendus sur une idée. J'ai esquissé sur un drap et demain nous allons la peindre.
Aujourd'hui, c'est la fête à Lara, la petite fille de Pilar. J'ai rencontré Janina à Miraflores vers 18h30 pour y aller ensemble. Ce sont des méchants partys les fêtes d'enfants ici!! J'imaginais voir des parents nord-américains « freaker » à voir la quantité inimaginable de bonbons que ces jeunes ont mangés avant de se coucher... et que dire de la liqueur! (Ils boivent très peu d'eau – celle du robinet n'est pas bonne à boire et celle en bouteille coute deux fois le prix d'un 3 litres de coke, idem pour le lait, c'est terrible à mon avis – Ils boivent plutôt plus des tisanes, du thé ou toutes sortes d'infusions maison... puisqu'il faut faire bouillir l'eau pour la consommer.) Mais faut dire aussi qu'ici, l'horaire d'une journée pour les enfants, est divisé de façon assez différente. À Ayllu Situwa, par exemple, ils se lèvent vers 6h30, déjeune vers 8h30 (entre temps, ils font du ménage, lavage, etc.). Certains enfants vont à l'école de 9h à 14h (dans le cas de Ayllu, seulement Atenor va à l'école le matin) et d'autre de 13h à 18h. Donc, c'est là où tout décale, le souper est rarement avant 20h. Les enfants se couchent vers 22h30, tous âges confondus. J'imagine encore une gang de parents sourcillés...! Mais c'est comme ça. On finit donc de travailler vers 21h30, 22h.
Ce soir, après la fête, j'ai dormi chez Pilar (qui habite avec sa mère et sa soeur), il était trop tard pour que je revienne seule en bus et de toute façon je ne savais pas où descendre. Et non, ce n'est pas aussi simple que ça. Il n'y a pas de plan des autobus et, il doit y avoir des centaines de lignes d'autobus, toutes avec des trajets différentes, des couleurs un peu différentes, des numéros de ligne qui se ressemble (exemple la SO-08 ne va pas au même endroit que la SR-08, genre)... c'est très mêlant, surtout le soir. Je commence à peine à m'orienter le jour!

Mercredi, 30 avril 2008
J'ai dû partir très tôt de chez Pilar. J'avais pour plus 1h de bus pour me rendre à Ayllu Situwa. San Miguel, où habite Pilar c'est au nord et Ayllu c'est au sud de Lima. C'est comme si j'avais dormis à Pointe-aux-Trembles pis que je devais être à 9h à Pointe-Claire, genre. Mais il y en a que c'est bien pire. Luz par exemple habite vraiment à l'autre bout de la ville, encore plus au nord. Pour venir travailler ça lui prend au moins 2h de bus, avec des transferts et tout. C'est 4h de transport par jour. Et les bus sont loins d'être confortable et spacieux comme à montréal!
Aujourd'hui, nous avons peinturé la banderole. Demain c'est la fête des Travailleurs et une grande marche est organisée pour aller revendiquer les droits des enfants de vivre et de travailler dignement et sans exploitation. Parce qu’ici, beaucoup d'enfants travaillent pour aider leur famille, je crois que ça fait partir des raisons pour lesquelles l'école n'est que d'une demi-journée par jour. Abolir le travail chez les enfants serait ici une catastrophe. Une loi est d'ailleurs passée, ou va passer pour ça. C'est prendre le problème par le mauvais bout.

Jeudi, 1er mai 2008
Pas mal ma banderole, non? Je suis assez fière du résultat je dois dire.

Je devrais finalement apprendre à cuisiner. Ici j'aide beaucoup dans la cuisine, lundi et mardi ce sont mes journées cuisine. Je leur ai dit que pour le bien de tous, ça serait vraiment mieux que je ne sois qu'une aide. Je suis une très bonne aide. Dites-moi quoi faire, et je le ferrai! Aujourd'hui j'ai aidé Luca à faire un spaghetti carbonara... peut-être je serai capable de reprendre la recette pour vous à mon retour!


Vendredi, 2 mai 2008
Aujourd'hui j'ai congé. J'en profite pour faire mon lavage (on a une laveuse...! Oui oui!), le tri de mes photos, d'écrire un peu... mais je suis en retard...

Samedi, 3 mai 2008
On devait rencontrer Yasek cette après-midi pour déterminer un horaire un peu plus fixe. Mais il a dû partir. Deux jeunes qui après être rentrés dans un centre de réinsertion, ne voulaient plus y être et faisaient des problèmes. Comme c'est deux jeunes que Yasek connait bien, il est allé les chercher et ils sont passés par la maison dans la soirée. Et là, j'ai eu un choc. Je l'ai retrouvé. Certains d'entre vous se rappelleront peut-être de l'avoir vu sur mon desktop au bureau. C'est un petit garçon de 12 ans avec qui j'avais bien connecté et qu'étrangement se retrouvait sur plusieurs de mes photos. Je voulais le revoir, lui et d'autre bien sûr, mais lui surtout. Et voilà, il était devant moi après seulement deux semaines après mon arrivée au Pérou. Il ne se souvient pas de moi, c'est normal. Mais je lui ai montré les photos et nous en avons pris d'autres ensembles. Puis Yasek les a reconduits dans la rue. Quand un jeune ne veut pas en sortir, on peu pas le forcer. C'est triste et parfois frustrant, mais c'est comme ça. Je vais surement le revoir dans la rue. J'aimerais être capable de lui faire réaliser qu'il est beaucoup plus qu'un voyou et qu'il se décide finalement à faire les efforts nécessaires pour s'en sortir.

samedi 3 mai 2008

Ma première semaine à Ayllu Situwa

Dans un nouveau travail, je crois que les deux premières semaines sont toujours les plus difficiles. C'est le temps d'adaptation. On pourrait croire qu’ici, ça serait plus difficile, à cause de la langue, par exemple. Mais j'ai eu des débuts de job bien pire qu'ici! Évidemment, c'est vraiment très épuisant mentalement de tout comprendre seulement à moitié, et travailler avec des enfants c'est toujours demandant, mais Oh! combien valorisant. Mais ils sont vraiment très gentils les gens de cette maison. Ils en ont vu pas mal de bénévoles depuis deux ans, ils savent et comprennent que l'on soit perdu au début.

La maison a été fondée par Yasek, un jeune missionnaire polonais, qui pendant une mission au Pérou il y a 4 ans, tomba en amour... avec une Péruvienne, mais aussi avec les jeunes du pays. Il décida de mettre sur pied un programme d'aide à la réinsertion pour les jeunes de la rue de Lima. Ça fait maintenant 2 ans que la maison Ayllu Situwa existe. Je parle maintenant de maison plutôt que d'un centre, parce que c'est beaucoup plus comme ça. C'est très familial comme atmosphère.

Puis il y a Luz, une femme extraordinaire, pleine d'énergie et de bonté. Elle a elle-même 3 enfants et travail avec les jeunes depuis plus de 20 ans! Pour moi elle est comme la maman de la maison. Puis il y a Edwin, il doit être dans la trentaine et est paraplégique. Je ne connais pas encore son histoire, mais je crois qu'il est un ancien jeune qui en a arraché. Lui c'est comme le grand frère dans la maison. Puis il y a Guillermo, qui est un ancien jeune de la rue (il connait Sylvain depuis 10 ans. il fait parti des jeunes qu'il a aidés au tout début). J'ai su hier que ça fait à peine quelques mois qu'il est sorti d'un séjour de 5 ans en prison, à cause de la drogue. Il a été accueilli par Yasek et suit maintenant des cours pour devenir chef cuisinier. Il adore ça et il est très bon, très minutieux. En fait, il est mon prof non seulement de cuisine (car nous cuisinons ensemble, à presque tous les jours), mais aussi d'espagnol (ça se fait bien en cuisinant)! Lui aussi est comme un grand frère dans la maison. Puis il y a deux professeurs qui viennent chacune leur tour dans l'avant-midi pour les devoirs.

Au Pérou les enfants vont à l'école une demi-journée par jour. Certains c'est le matin d'autre c'est l'après-midi. Sur les 9 jeunes de la maison, 8 y vont l'après-midi. Seulement Atanor, 8 ans, y va le matin. Parce qu'il est un surdoué, il a la chance d'aller à l'école privée. Ce que moi je trouve triste c'est qu'il soit par conséquence à part des autres, dont son frère jumeau, Julio. Mais je crois que la situation a été bien expliquée, parce que tout semble quand même, parce que tout semble bien fonctionner ainsi.

Le déroulement typique d'une journée ordinaire se déroule donc ainsi : comme les enfants vont, pour la grande majorité à l'école l'après-midi, en avant-midi c'est le temps des devoirs et de la récupération. Il y a une petite salle de classe à l'arrière de la cour. Mardi j'ai donné un cours d'anglais! On m'a demandé ça à la dernière minute... je n'étais vraiment pas préparée... mais bon, l'idée c'est d'apprendre quelques mots... on a appris les parties du corps humain (et moi ça me fait évidemment pratiquer mon espagnol...) et des phrases générales de présentation. « Hi, how are you? ... What is your name? ... My name is Cali... » Ils aiment bien apprendre l'anglais, j'aurais préféré leur enseigner le français... mais bon, comme seconde langue, c'est vrai que la plus utile, reste encore l'anglais. J'aurai probablement aussi la possibilité de leur enseigner un peu de français. Puis vers 11h, nous nous commençons à préparer le diner et eux se changent et mettent leur uniforme et prépare leur sac d'école pour être prêt à partir pour l'école tout de suite après avoir mangés. Ils doivent partir au plus tard à 12h45. L'école est de 13h à 18h. Dans l'après-midi, nous (c.-à-d. Guillermo, Edwin, Luca et moi) prenons ça plutôt relaxe. Mais pas toujours. Des fois il y a des trucs à préparer pour certaines activités, des commissions à faire, du ménage, du lavage et il y a aussi Atenor qui est à la maison.... Je vais essayer de penser à des activités à faire avec lui quand on est seul. Puis on commence à préparer le souper vers 17h pour que ce soit prêt à leur retour de l'école. Après le souper, certains jours nous allons jouer au foot dans le parc, d'autres jours, il y a du lavage, ou on écoute la TV. Ça fonctionne vraiment comme une grande famille.

samedi 26 avril 2008

Les fruits ici sont tellement bons!!!

Samedi.
On est samedi.
Je le sais parce que j'ai demandé. J'ai un peu de difficulté à suivre les journées... Aujourd'hui c'était le temps du ménage de bagages. Oui, parce que, tout était pas mal à l'envers... Tu paquetes d'une manière, et après tu réalise que ça serrait mieux comme ceci ou comme cela, mais dans mon cas, jamais comme je l'avais fait au départ. Alors, j'ai tout sortie et j'ai repaqueté. Ok, j'ai apporté trop de stock.... Mais bon, j'en donnerai. Et je suis ici pour longtemps aussi... En plus, le type de voyages que je vais faire n'est pas trop défini. Je peux aussi bien me retrouver en montagne en camping que dans un hôtel hyper touristique. Je suis donc prête à toute éventualité, je suppose. Mais j'ai quand même apporté trop de linge... (Là, j'entends mon frère rire de moi, alors je roule des yeux).

Ménage fini je vous écris.

J'ai découvert un fruit vraiment impressionnant.
La grenadille. C'est un fruit qui, à première vue, ressemble à une orange. Mais, pour l'ouvrir, on l'épluche mais pas vraiment, on le brise et on l'ouvre... La photo est nécessaire, je crois...


À l'intérieur il y a plein de petites graines noires enveloppées comme les graines d'une pomme grenade, mais c'est gluant et juteux. Et c'est bon!! (C'est dans la famille du fruit de la passion!) C'était mon déjeuner ce matin avec des petites mangues, du pain et un oeuf.

Et c'est aussi du repos aujourd'hui. À partir de demain, ça va être fou.

À la formation, j'ai discuté un peu avec Lucas, le bénévole avec qui je vais travailler au centre. Je voulais savoir comment ça allait, comment ça fonctionnait. Dans l'avant-midi il y a des activités, puis on dine tout le monde ensemble. L'après-midi, les jeunes vont à l'école et pour nous occuppé pendant ce temps, parraiterait-il qu'il y aurait plein de choses. Quand les jeunes reviennent de l'école, alors nous soupons puis, la plus part du temps les jeunes veulent jouer au foot. Il doit y avoir des devoirs, et tout le rituel de l'avant dodo. Il y a 8 jeunes entre 6 et 14 ans. Tous des gars.