dimanche 29 juin 2008

Lo siento, debo ser rapidito!

Desole, je dois etre rapide!

Je suis presentement a Cuenca, en Equateur. En fait je suis de retour a Cuenca. Nous sommes partient trois jours (dont deux de voyagement...) dans l;amazonie, a Chuchumbleza (pas sur le l;ortographe a l;instant...). Nous sommes aller dans un petit village pour visiter une famille ami de l;organisme. Tres interressant comme visite et tres tromatisant aussi. Labas les gens sont assez crintifs des etrangers, particulierement des canadiens... C;est que dans cette region, depuis 10 ans, il y a une compagnie canadienne qui exploite une mine, et le gens des allentour. Nous avons entendu des histoires d;horreur. La plupart des etrangers qui sont passes dans le coin, disaient venir en ami pour donner du travail, mais ils detruisent l;environnement, payent tres peu, ne donne aucune assurances medicales pour ses travailleurs (les mineurs qui souvent tres vite deviennent malades). Je dois dire que ce fut une experience assez tromatisante. Nous avons bien sur expliquer que nous etions pas ces compagnies, mais faut comprendre leur peur, et je les comprend tres bien. Ensemble, le groupe a decider d;ecrire une lettre que je vous enverrai tous pour denoncer ce qui se fait, et decrire notre mecontentement a la compagnie. On doit en parler.
Quand j;aurrai deux minutes de plus je vous donnerai plus de details.

Nous visitons beaucoup d;organisme ici a Cuenca. Une qui s;occupe des defficients intellectuelles (dans laquelle j;aimerais bien revenir au moin de novembre pour quelques mois), une autre qui s;occuppe des femmes battues et de leurs enfants, un orphelinat. Je dois dire, l;equateur est un pu plus organise que le Perou, je trouve. Mais ils ont tous besoin que des gens viennent les aider benevolement. Tous manques de personnel.

Demain c;est une journee libre. Jason et moi avons un bon contact et nous allons probablement aller se faire tatooer..! YA!! Moi je me fais tatouer seulement si je tombe en amour avec un dessin! Voy a ver! Je vous teindrai au courrant!

Bientot je vais vous parler aussi de la visite innatendue d;amis qui decollent pas facilement...

samedi 21 juin 2008

Une journée de plus

Alors, non, je ne peux pas partir maintenant de Mancorá. C'est.... comment dire.... il fait magique ici. J'ai rencontré une gang de jeunes bohèmes qui se promennent et vivent de la ventes de leurs bijoux fait main et sandwich (qui sont vraiment trop excellentes). Bien je me sens tout simplement bien. Et c'est pour ca que je reste une autre journee. Je dois vous avouer que l'envie de disparaître avec cette gang n'est pas très loin... mais non, je poursuis mon chemin.

Hier soir je nous ai payé un bonne bouteille de ruhm. Nous l'avons partagé dans leur chambre (ils sont 4 à louer une petite chambres dans un appart a genre 4 soles par jours) avec du jus de noix de coco fraîchement cueilli la journée même par Dimitri. Ils viennent de l'Argentine et du Costa Rica.
Plus tard nous sommes alle a la playa autour d'un feu, tam tam et guitare... Je vous dit c magique. Dans les rue je me croyais dans un film, les couleurs, les batiments...

J;ai passe la matinee sur la plage, pratiquement deserte... Freddy j'ai pensee a toi quand j'ai plongée dans la vague.

L'endroit le plus merveilleux est l'endroit ou il est preferable de rien trainer. Je prend donc aucune photo. Tout restera dans ma tete. Desole, je serrai egoiste pour cette partie!

J'y retourne, je vais acheter des fruits, me promener.

besos x

vendredi 20 juin 2008

¡Mancorá! Chambre numéro 13

L'été commence à Montréal, je l'espère pour vous, parce que moi, c'est finallement l'été pour vrai!
Enfin à Mancorá! J'aurrais du venir directement ici, il fait tellement beau!! Et je vous jure, ma toux est disparue (resque) intantanément. (Comme vous pouvez le constater je commence à apprivoiser les clavier en espagnol!)

Bon, je constate que j'ai encore beaucoup de difficulté avec la socialisation... j'ose pas parler au monde... en particulier les touriste, en fait, surtout les touristes. Dans le bus entre Chiclayo et Guayaquil il y avait un couple d;italien, je crois, qui me regardais bizarre. Les gens s'étonne de voir une fille seule en voyage. Mais leur face me dit quelque chose... me demande s'ils étaient au Guatemala... No seguro. Bref, on a apeine échangé un sourire... À l;hotel en arrivant j'ai tout de même salué tout le monde qui etait sur la terrasse... j;ai eu droit a un hola de retour plutot gêné et pas très convinquant. Bof, j'ai fait ma part.

L'hotel où je suis est vraiment bien. Il est un peu à l'écart du village, sur un grand terrin. IL y a des hamac, c'est tranquille, propre sécuritaire et pas chère, 25 soles pour la nuit, 7 soles pour le dejeuner. La dame qui tient la place est vraiment gentille. Elle m'a indiqué où je pouvais trouver un bus pour Guayaquil, directo. Je viens tout juste d;acheter mon billet. 60 soles, bus cama, comme tout les autres. C'est quand même 8h de bus! Je part Dimanche à 8h du matin, je serrai donc à Guayaquil à la fin de l'après-midi.

¿Qué voy hacer hoy día? No lo se. Voy a ver. Voy a caminar en el pueblo, ver para el carro, comprar mí pasaje. ¿Quizas comprar sandalillas? Necesitado. Voy a ver. ¡Estoy en vacacíones! ¡YA, Para verdad ahora! Aujourd'hui, je fou rien. Ou presque. Je dois me trouver une paire de sandales et manger à un moment donné.

jeudi 19 juin 2008

De Chiclayo

Bon j;ai finalement trouve le fameux musee de Sipan. Sur la meme rue, juste au bout!

Vraiment genial comme musee. Je dois avouer que jusqu;a maintenent, des visites archeologique que j;ai fait, c;est de loin le plus interressant. C;est un musee vraiment moderne et tres bien fait. Et on y voit les vrai os des reste du senor de Sipan, impressionnant, surtout le bijoux et tout. Mais en fait ce qui a rendu cette visite des plus passionnate c que j;ai pu, gratuitement benificier d;un guide en francais!! Et oui, quand je suis entree dans le musee, on m;a , comme partout, propose un guide en espagnol. Cette fois j;ai refuse, j;avais envie de me promener seule, de lire tranquillement. Puis comme je commencais la visite, j;ai entendu du francais! Je me suis donc approche subtilement et entre deux explication, je me suis presente au groupe en leur disant que je venais du Quebec (la guide me repondi d;un ton un peu hautain, oui bien sur, ca s;entend...) et leur a demande si je pouvais les suivre. Ils ont bien voulu. Alors tres geniel, parce que tout est plus clair quand c en francais...!

Dans ce musee, je suis a un moment devenu l;attraction. Un groupe de jeunes etaient tres curieux de savoir qui j;etais et e ou je venais. Un groupe de jeunes universitaire de Chiclayo. Ils m;entouraient tous et me posaient plein de questions! Ils voulaient pratiuquer leur anglais avec moi... mais moi, non, la je parle en espagnol... ou en francais, alors c plus moi qui a pratiquer.

Quelques un d;entre eux dont Marco, sa copine et Samuel sont devenu mes amis. :) ils ont entre 17 et 22 ans. Nous avons passe la soiree ensemble chez samuel qui nous a invite. J;ai donc decide de rester une journee de plus a Chiclayo.


Aujourd;hui en me levant, je suis aller dejeuner au marche. Des petit contoir sur le bord de la route. Un p;tit pain avec un ouef frit et un shampoo (bon ca s;ecrit surement pas comme ca, mais pour moi ca sonne de meme!) C;est un brevage chaud au mais, miam.


J;ai discutter avec la mademe qui me vend tout ca pour un gros sol (30 cennes). Et aussi je jase avec un mec qui travail pour une grande imprimerie, interressant, ca pourrait servir.


Je suis retourne a l;hotel pour pacqueter mes affaire, parce que meme si je reste une nuit de plus, j;ai decider de changer de place. Quand vous verrai les photo vous comprendrai...

Alors je me suis payer une chambre a 50 soles (18 piasses)! Le griços luxe, je vous dit. Non, mais c vrai, y;a du papier de toilette! Pis un ventilateur, mais juste une plogue, donc si tu ecoute la tv tu peux pas te ventiller.. ou vice versa!


Puis a 12h30 je suis aller rejoindre Samuel chez lui. Sa mere m;avait inviter a diner.

Dans l;apres midi nous devions rejoindre une de ses amie, mais elle n;etait pas au rendez-vous et le telephone qu;elle m;avais donner ne fontionnais pas. Nous somme donc alle a la recherche du bus pour Mancora, que j;esperais pour demain matin.. MAIS. Nop Le seul que je peu prendre est un bus qui vient de Lima et qui passe par ici a 3h du matin! Yep. Alors j;ai meme pas le temps de profiter de ma chambre a 50 soles (soit dit en passant, celle d;hier etait a 20 soles - 6 piasses, et pas de siege de toilette... mais y;avais l;eau chaude dans la douche, une jouissance, surtout que je m;y attendais pas!!!)

Avec samuel nous sommes aller sur le bord de la mer regarder le coucher du soleil! Genial les vagues, je me tanne pas! En revennat de la plage j;ai encore paqueter mes affaire, pet pour l;instant jusqu;a ce que mon bus parte, je vais rester chez lui et lui et sa mere vont venir me reconduire a l;autobus cette nuit.


Des nouvelles de mancora muy pronto!

mercredi 18 juin 2008

En Pause

Je dois commencer ce post avec des excuses preventives. Voici la situation. Mon Mac commence a me lacher... Oui mesdames et messieux. Donc je ne peux plus taper mes textes a l;aide de mon clavier francais, mais surtout sans l;aide de mon fidel ami antidote. Dans les prochains messages (a moin d;un miracle) il n;y aura donc pas d;accent, pas d;apostrophe et pribablement beaucoup de fautes... Je vais faire mon possible, c;est promis.

Je suis donc officiellement en vacance! J;ai passee les deux derniers jours a Trujillo, chez un ami d;une amie qui est l;amie d;une amie a Sylvain... Juan Carlos. Super sympatique, j;ai pu habiter chez lui, dans la maison familiale et en plus il m;a trimballe partout. J;ai donc visite les ruines de Chan Chan ainsi que la Huaca de la Luna et hier soir nous sommes alles faire un tour au bord de la mer a Huanchaco, prendre une petite cervesa. En soiree, aec deux de ses amis et son frere, vers minuit, nous sommes alle manger dans un p;tit resto du coin. Trujillo est vraiment tres differente de Lima. C;est vraiment beaucoup plus petit et tellement plus tranquille!! L;air est aussi meilleur, alors tranquillement mes bronches se degages.

Ce matin j;ai pris le bus pour Chiclayo. Arrivee a midi environ, l;hotel que je convoitais etait ferme... en fait il y avait meme 3 gardes de l;armee devant la porte... j;ai pas pose de question, je me suis rendu a mon choix numeros 2. Hotel Venezuela, dans une petite rue. 20 soles (7$). J;ai droppe mon stock et je suis partie pour Lambayeque, 20 min de bus, pour visiter le fameux musee Tumbas reales de Sipan, mais en vous ecrivant a l;instant je me rend compte (comme il y a une grosse pancarte l;autre cote de la rue devant moi) que c;est le musee archeologique Brunning que j;ai visite... Bon Je vais chercher l;autre... et manger aussi.

Je reste une seule nuit ici. Demain je part me reposer sur les plages de Mancorá.

Des photos viendrons, j;ai pas mon cable avec moi en ce moment.

vendredi 6 juin 2008

Conversation entre cousines


Ma cousine m'a écris aujourd'hui pour me montrer son nouevel appart et pour me dire combien elle aimerait être avec moi ici, au Pérou.

Moi sussi j'aimerais qu'elle soit ici. Elle a voyagé vraiment beaucoup et est définitivement plus sociable que moi, on feraient une bonne paire en voyage ensemble. Je lui ai donc répondu en lui disant celà et en lui expliquand combien aujourd'hui c'était difficile avec les jeunes de la maison. Je sais pas trop ce qu'il se passe, mais je pert tranquillement le contrôle. La barrière linguistique m'empèche de travailler avec eux comme je le ferrais en français.

Elle m'a répondu, je vous laisse lire ce email, qui me touche beaucoup et qui explique bien comment je peux me sentir. Et contrairement à elle (qui a passé 2 ans au Japon pour enseigner l'anglais) , moi je suis plutôt seule ici, et c'est vrai, les gens sont plutôt méfiants.

Merci Freddy, tanks for the love

I'm feeling you, Val.

Yeah, it was crazy in Japan for the first while and, yes, the language barrier was pretty tough (not to mention the cultural differences). On top of what I had to deal with, you're trying to integrate yourself into a sub-culture that's suspicious by nature which makes things even more difficult.

In Japan, the language may have been INSANELY different but everyone knew why I was there and took very, very good care of me. The locals were more than accomodating, often treating me like a some kind of superstar and I could get pretty much anything I wanted if I asked for it (or, because I was in Japan, hinted at it).

Plus, I was brought in with a whole group of other foreigners that I could connect with if the mood struck me (which it did upon occasion).

My point is that I think you have it waaaaay more rough than I ever did and I can't tell you how proud I am of you and what you are doing. In fact, most of my friends are fully aware of "my cousin, Val, who dropped everything and moved to Lima to work with street kids". It's not just that you're there for a worthy cause but, mostly, for the reasons you've already mentioned: You've left everything you know; your family, friends, petite chatte, and all things familiar to find some meaning to your life, to fight for a cause you feel is worthy of the battle. A lot of people talk about doing stuff like that (as I have) but never just get out and do it.

You're doing it.

And I know it's hard. I can't even imagine how hard is it. I'm guessing that there is a little part of you that is,at least once a day, thinking :"What the fuck am I doing? Why am I here?" and that maybe you're pride, but mostly your determination, is preventing you from just chucking in the towel and coming home.

Don't.

I know this is tough. I know the kids are probably giving you a hard time. My guess is that they've seen (or heard of) a lot of people with good intentions come into their lives, only to disappear once they begin to trust them and trust is one of those things that's hard to earn but is often worth more than the effort.

If anyone can do this, Val, you can.

You have a sharp mind and kind heart and no one could wish for more where you are.

I love you a lot and I'm here if you need me.

xxxxxxxx

mercredi 4 juin 2008

Un lundi bien rempli... à suivre...

Dimanche, quand je suis allée diner chez Pilar, comme à l'habitude, elle m'a comptée qu’une jeune fille, Niki, s'était présenté chez Empares parce qu'elle ne se sentait pas bien. La veuille le test de grossesse était sorti négatif, mais le vendredi, comme elle ne se sentait pas bien, il lui on passé un test de sang pour se rencontre qu'elle était bel et bien enceinte, mais que le fétoeus était mort dans son ventre. Elle devait se faire opérer d'urgence. Pilar l'a amené à l'hôpital, mais ils refusaient de la traiter, ils devaient avoir l'autorisation des parents puisqu'elle n'a que 14 ans.

Lundi, à Ayllu Situwa, on sonne à la porte, c'est Niki et son ami. Elle n'est toujours pas allée à l'hôpital avec sa mère. Luz est outrée. Elle appelle la mère, et lui annonce la nouvelle, puis, à cause du peu de réactions de sa part, lui donne du poisson pourri et lui dit que la vie de sa fille est en danger. Niki à couché à la casa ce soir elle et le lendemain très tôt à rejoint sa mère pour aller finalement se faire opérer. Le soir, elle est revenue nous voir. Elle semblait bien, dis que tout s’est bien passé. C'est incroyable comment elle a l'air calme. Comme si elle ne comprenait pas bien ce qui venait de se passer.... pour la deuxième fois de sa vie! Elle racontait que plus jeune le chum de sa mère la payait pour qu'elle ne soit pas à la maison... dans ces conditions c'est assez facile de se retrouver avec n'importe qui dans la rue, surtout quand ta maison est dans un cartier très pauvre et dangereux...

Dans l'après-midi, Luz et moi devions aller rencontrer la famille d’un des jeunes de la maison qui cause de plus en plus de problèmes. La maman nous a donné des directions, mais arrivé sur place c'est pas très clair. C'est dans un cartier vraiment très pauvre de Lima, là où les maisons sont bien empilées les unes par dessus les autres. Dans chaque maison il y a plusieurs familles qui y habitent. Pour se rendre à ces maisons, il n'y a pas de route, que des petits chemins d'escaliers sales et puants. On cherche le chemin Villa machin. Ou personne ne connait, ou ils nous donnent des indications contraires. Finallement, une dame qui vend des conchitas (maïs soufflé) nous indique un 3e et dernier chemin qui DEVRAIT mener au bon endroit. Ce chemin n'est vraiment pas là où la maman nous avait indiqué de chercher. Nous commençons donc à gripper, un peu désespérés, et voilà que la maman apparaît devant nous, comme par magie! Par un curieux hasard, elle était sortie à ce moment acheter des oeufs chez un monsieur entre deux escaliers. Sans cette rencontre, je ne crois vraiment pas que nous aurions pu trouver.

Ils vivent à 5 et parfois 6 (quand Javier va passer le week-end) Dans une pièce de 15" x 15". Dans cette pièce il y a uniquement quelques lits, une table, une télé et une commode. Sur l'étage il y a un lavabo avec de l'eau et une toilette au fond. qui servent pour les 3 ou 4 familles qui vivent à cet étage. J'ai pas bien vu comment ils cuisinent, ils doivent avoir un petit réchaud au gaz quelque part. Il n'y a pas de fenestre, seulement une petite ouverture dans le haut d'un des murs et c'est vraiment très humide.